« Can a second [virtual] life be just as meaningful or even more meaningful than a real life lived in physical space and place? »

Margaret Gibson & Clarissa Carden, 2018

Marvin se connecte au métavers dans l’intention d’y personnaliser son avatar. Il y fait la rencontre de Melissa, une intelligence artificielle et artiste du tatouage. Dans ce paysage familier et surréel, une relation singulière s’amorce.

Vivant à l’intersection de l’art vidéo, du court métrage et de la vidéomusique, Nos doux espoirs est un récit spéculatif et contemplatif se déroulant au futur proche. L’œuvre explore avec douceur la manière dont nos identités, nos désirs et notre rapport au corps se transforment à l’ère des intelligences artificielles génératives. En abordant l’art du tatouage dans un espace virtuel, l’œuvre interroge l’intime, l’authenticité et la possibilité de liens profonds dans un monde médié par le numérique.

Issu d’une démarche artistique fondée sur la réutilisation de données (data reuse), le projet rassemble et transforme des éléments visuels, sonores et narratifs issus de plusieurs œuvres antérieures de l’artiste. Il s’inscrit ainsi dans une approche écosystémique de la création – sorte de recyclage créatif – où les traces numériques deviennent les matériaux d’un imaginaire en constante recomposition.